Les vérités de Jennifer : Pourquoi le documentaire Netflix fait polémique

Ajouté le 10 avril 2024 sur le catalogue, Les vérités de Jennifer est le dernier documentaire basé sur un fait divers dévoilé par Netflix. Les abonnés de la plateforme de streaming sont particulièrement friands de découvrir les histoires de "true crime", contenant la plupart du temps de nombreux rebondissements. Celle-ci date de 2010 et s'est déroulée au Canada. Une jeune femme du nom de Jennifer Pan a appelé les secours pour signaler le meurtre de ses parents, auquel elle aurait assisté. Une affaire criminelle glaçante qui a finalement révélé que c'est elle, en collaboration avec son petit ami de l'époque, qui avait commandité l’assassinat de ses parents. Au sein de son documentaire, Netflix évoque une femme "pétillante, heureuse, confiante et très authentique". Mais pour illustrer ses propos, la plateforme de streaming aurait eu recours à l'intelligence artificielle d'après le site PetaPixel.

Les vérités de Jennifer, documentaire basé sur l'IA ? Les images qui laissent planer le doute

Plusieurs images permettent à certains de penser que Netflix s'est servi de photos de Jennifer Pan créées par l'intelligence artificielle pour enrichir son documentaire. Un cliché, que l'on peut voir à la 28ᵉ minute du projet, est particulièrement flagrant. Les mains de la jeune femme semblent comme atrophiées, un problème souvent associé aux générateurs d'images par l'IA. L'une de ses dents parait également plus longue qu'à son habitude. Sur une autre photo, une oreille semble avoir disparu de son visage, alors qu'une fente étrange est apparue sur sa joue. Pour l'heure, Netflix n'a pas répondu à ces accusations.

Que devient Jennifer Pan ?

Jennifer Pan, a été reconnue coupable du meurtre de ses parents en décembre 2014. Elle avait fait appel à des tueurs à gages pour se débarrasser de son père et de sa mère en raison de l'éducation trop stricte qu'ils leur avaient donné, à elle et son frère. Début 2015, la criminelle est condamnée à la réclusion à perpétuité à la prison pour femmes Grand Valley, à Kitchener, en Ontario, avec possibilité de liberté conditionnelle après 25 ans. Daniel Wong, son petit ami, et David Mylvaganam et Lenford Crawford, les meurtriers, ont écopé de la même sentence.

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Article écrit en collaboration avec 6Medias